Afficher Masquer le sommaire
La suspension de permis pour consommation de stupéfiants entraîne souvent des conséquences importantes. En plus de la suspension, il devient difficile de trouver une assurance auto. Mais ce n’est pas un problème sans solution. Il est toujours possible de rattraper le tir. Nous vous proposons d’ailleurs au cours de cet article quelques conseils pour souscrire une assurance après suspension de permis pour stupéfiant !
Plan de l'article
Conséquences sur l’assurance
Une suspension de permis pour stupéfiant est considérée comme une infraction grave. Les assureurs vous voient désormais comme un conducteur à risque. Ils peuvent donc résilier votre contrat ou augmenter considérablement vos primes. Cependant, il est toujours possible de souscrire une nouvelle assurance.
A lire en complément : Moteurs défaillants Renault NEUFS : êtes-vous dans la liste ?
La première chose à faire est de bien comprendre les conditions de votre suspension. Ensuite, vous devrez informer votre assureur de cette infraction. Ne pas le faire pourrait aggraver la situation si vous avez un accident.
Trouver un nouvel assureur
Si votre assureur vous a résilié après la suspension de permis, vous devrez chercher un nouvel assureur. Mais cela peut être compliqué. Certains assureurs refusent systématiquement les conducteurs avec une suspension pour stupéfiants.
Lire également : CPF et permis poids lourd : comment choisir la meilleure offre de formation
Pour augmenter vos chances, vous pouvez vous tourner vers des assureurs spécialisés. Ces compagnies acceptent les conducteurs à risque, mais à des tarifs plus élevés. En échange, elles permettent de conduire à nouveau sans trop de difficultés. Il existe effectivement des compagnies qui vous proposeront une assurance après suspension de permis pour stupéfiant.
Penser à l’assurance au kilomètre
Vous pouvez envisager une assurance au kilomètre. C’est plus approprié si vous ne prévoyez pas de rouler beaucoup après la récupération de votre permis. Ce type d’assurance calcule vos cotisations en fonction des kilomètres parcourus. C’est une solution intéressante pour limiter vos dépenses. Vous serez dans tous les cas couvert.
L’assurance au kilomètre est proposée par de nombreux assureurs et elle convient bien aux conducteurs occasionnels. C’est aussi une option intéressante pour les personnes souhaitant réduire leurs frais d’assurance après une suspension.
Le rôle du Bureau Central de Tarification (BCT)
Si malgré vos efforts vous ne trouvez pas d’assureur, le Bureau Central de Tarification (BCT) peut intervenir. Cet organisme oblige un assureur à vous proposer une assurance, mais avec des conditions fixées par le BCT.
Il est important de bien constituer votre dossier avant de contacter le BCT. Vous devrez fournir des preuves que plusieurs assureurs ont refusé de vous assurer. Le BCT ne peut être utilisé qu’en dernier recours, mais il garantit que vous obtiendrez une couverture, même après une suspension de permis.
Prendre des mesures pour réduire le risque
Afin de convaincre les assureurs, il est recommandé de prendre des mesures proactives. C’est aussi et surtout pour obtenir de meilleures conditions. Suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière est un bon exemple. Cette démarche montre que vous prenez des actions pour devenir un meilleur conducteur.
Ces stages peuvent également réduire la durée de la suspension de permis dans certains cas. En prouvant votre engagement à éviter les comportements à risque en tout cas, vous augmenterez vos chances de trouver une assurance.